Atteindre de nouveaux sommets | Scaling to New Heights
L’escalade sportive au Canada
L’exposition de la personne moyenne à l’escalade se limite probablement à regarder Sylvester Stallone couvert de sueur, se suspendre à un bras du haut d’une falaise dans les années 1990. Les salles d’escalade du Canada tentent de changer les choses, avec un petit coup de pouce des récents Jeux olympiques à Tokyo.
Malgré une certaine controverse sur la méthode de notation, l’introduction de l’escalade sportive à Tokyo 2020 a permis à ce sport de gagner une attention mondiale. L’événement présentait un format unique fusionnant trois catégories d’escalade très différentes : la vitesse, la difficulté et le bloc. Chacune des disciplines requiert des compétences et des techniques uniques.
L’escalade de vitesse est tout simplement une course où deux concurrents s’affrontent pour grimper un mur d’escalade de 15 mètres équipé d’un système d’assureurs automatiques au sommet. Assez standard dans la plupart des salles d’escalade, le mur comporte deux voies identiques de vingt prises avec un surplomb de cinq degrés. Les temps gagnants des épreuves masculines sont généralement de l’ordre de cinq à six secondes; les épreuves féminines sont généralement remportées avec des temps de sept ou huit secondes.
L’escalade de difficulté, probablement la forme d’escalade la plus conventionnelle, consiste également à escalader un mur de 15 mètres de haut, mais avec un parcours beaucoup plus difficile. Les grimpeurs attachent leurs cordes à des mousquetons encastrés dans le mur, appelés « dégaines », au cours de leur ascension. Celui ou celle qui atteint le sommet en moins de six minutes remporte la victoire, et son temps sera déterminant si plusieurs concurrents terminent l’ascension.
L’épreuve du bloc est la discipline d’escalade la plus technique et consiste à escalader un mur beaucoup plus court, de 4,5 mètres, sans utiliser de cordes de sécurité. Différentes voies sont tracées comme étant des « problèmes » que les grimpeurs doivent résoudre. Les concurrents ont un total de quatre minutes pour réaliser le plus grand nombre de voies possibles. L’escalade de bloc fait appel à la force et au savoir-faire, car les grimpeurs doivent déterminer le meilleur moyen d’atteindre la prise finale de chaque voie en un minimum d’essais, et sans aucune préparation.
Mission accomplie
Depuis sa création en 2007, la Fédération internationale de l’escalade (IFSC) faisait pression pour que ce sport soit inclus au niveau olympique. Selon la présidente du conseil panaméricain de l’IFSC et cofondatrice et directrice du centre d’escalade Horizon Roc de Montréal, Maria Izquierdo, l’inclusion de l’escalade aux Jeux de Tokyo fut une occasion incroyable de mettre en valeur les trois disciplines, et il faut s’en réjouir. « La reconnaissance de l’escalade comme sport de haut niveau offre de nouvelles voies à ceux qui pratiquent déjà ce sport et offre des rêves olympiques aux futurs athlètes. »
Malheureusement, les deux grimpeurs qui ont représenté le Canada aux Jeux olympiques l’été dernier ne se sont pas qualifiés pour la ronde finale. Originaires de Vancouver, Sean McColl, 33 ans, a terminé 17e dans l’épreuve masculine et Alannah Yip, 27 ans, a terminé 14e. Seuls les huit premiers concurrents ont accédé à la ronde des médailles. L’Espagnol Alberto Ginés López a remporté l’or chez les hommes et la Slovène Janja Garnbret, chez les femmes.
L’avenir est prometteur
Malgré les résultats hors podium de Sean McColl et d’Alannah Yip, et la faible couverture médiatique des épreuves d’escalade à Tokyo sur les réseaux canadiens, Maria Izquierdo est enthousiaste quant à l’avenir de ce sport sur la scène internationale et au pays.
« Parce que deux athlètes canadiens ont participé aux Jeux olympiques, la fédération canadienne [d’escalade sportive] est maintenant bien financée, ce qui devrait également avoir un impact sur le soutien et le développement des athlètes. » Elle s’empresse d’ajouter que « la présence de centres d’escalade comme Horizon Roc, entre autres, permet de rendre ce sport accessible, ce qui entraîne également un impact. »
Les Jeux olympiques de 2024 à Paris décerneront deux médailles en escalade sportive pour les hommes et les femmes. L’épreuve de difficulté et l’épreuve du bloc seront toujours combinées, mais l’escalade de vitesse sera une épreuve à part entière. Voilà une nouvelle qui plaira aux grimpeurs et aux amateurs canadiens.
Horizon Roc est un pionnier dans le développement de l’escalade sportive au Québec depuis son ouverture en 1994. Le centre a accueilli de nombreuses compétitions au niveau provincial, national, nord-américain et panaméricain. Le centre offre un accès sans rendez-vous, des cours, des équipes de compétition et même un programme sport-études. Visitez le https://www.horizonroc.com pour plus d’informations.
Sport climbing in Canada
The average person’s exposure to rock climbing is likely limited to watching a sweaty Sylvester Stallone circa the 1990s do a one-armed dead hang off the side of a cliff. Climbing gyms across Canada are trying to change that perception. Their job was made a little easier with a boost from the recent Olympic games in Tokyo.
Despite some controversy over the scoring method, the introduction of sport climbing at Tokyo 2020 has helped the sport gain worldwide attention. The event featured a unique format merging three very different climbing modalities: speed, lead and bouldering. Each requires unique skills and techniques.
Speed climbing is simply a race where two competitors face off to scale a 15-metre climbing wall fitted with an auto-belaying system at the top. Fairly standard in most climbing gyms, the wall features two identical routes of twenty holds with a five-degree overhang. Winning times for men’s events are usually around the five to six-second mark; women’s events are typically won with times closer to seven or eight seconds.
Lead climbing, probably the most conventional form of climbing, also involves scaling a 15-metre-high wall, except with a much more difficult route. Climbers clip their ropes to carabiners embedded in the wall known as “quickdraws” on their way up. Whoever reaches the top within six minutes wins, with their time being the tie breaker should multiple competitors complete the climb.
Bouldering is the most technical climbing discipline and involves scaling a much shorter wall of 4.5 metres without the use of safety ropes. Different routes are set up as “problems” that climbers aim to solve. Competitors have a total of four minutes to complete as many routes as they can. Bouldering prioritizes strength and know-how since climbers must determine the best way to reach the final hold of each route in as few attempts as possible without practicing beforehand.
Mission accomplished
Since its creation in 2007, the International Federation of Sport Climbing (IFSC) lobbied to have the sport included at the Olympic level. According to IFSC Pan American Council President and Montreal’s Horizon Roc Climbing Centre co-founder and director, Maria Izquierdo, its inclusion at the Tokyo games was an incredible opportunity to showcase all three disciplines and is something to rejoice about. “The recognition of climbing as a high-performance sport provides new avenues for those who already practice the sport and offers Olympic dreams for future athletes.”
Unfortunately, both climbers who competed for Team Canada at the Olympics this past summer failed to qualify for the final round. Vancouver-natives Sean McColl, 33, finished 17th in the men’s event and Alannah Yip, 27, finished 14th. Only the top eight competitors advanced to the medal round. Alberto Ginés López of Spain took home the gold in the men’s competition, and Janja Garnbret of Slovenia won it for the women.
The future is bright
Despite non-podium finishes for McColl and Yip, in addition to dismal media coverage of the Tokyo climbing events on Canadian networks, Izquierdo is excited about the sport’s future on the international stage as well as at home.
“Because two Canadian athletes competed at the Olympics, the Canadian Federation [of sport climbing] is now well-funded, which should also have an impact on athlete support and developments,” she says. “The presence of climbing centres like Horizon Roc and others make this sport accessible, which also has an impact.”
The 2024 Olympic Games in Paris will award two medals in sport climbing for each gender. Lead climbing and bouldering will still be combined, but speed climbing will be its own event. Now that’s something Canadian climbers and fans can cheer about.
Horizon Roc has been a pioneer in the development sport climbing in Quebec since it first opened in 1994. The centre has hosted multiple competitions at the provincial, national, North American and Pan-American level. They offer everything from drop-in admission, courses, competitive teams and even a sport-studies program. Visit https://www.horizonroc.com for more information.