Optimiser sa fertilité | Optimizing Fertility
Attendre avant de tomber enceinte est devenu la norme au Canada. En 2019, l’âge moyen des femmes qui deviennent mères pour la première fois était de 29,4 ans, contre 22,6 ans en 1969. Il convient de noter que les femmes de plus de 30 ans connaissent une diminution progressive de leur capacité à concevoir, suivie d’une forte baisse après 40 ans.
Contrairement aux hommes qui créent de nouveaux spermatozoïdes tous les trois mois environ, les femmes naissent avec tous les ovules qu’elles porteront jusqu’à la fin de leur vie. À l’approche de la quarantaine, le nombre et la qualité des ovules diminuent considérablement; un grand nombre de ceux qui restent sont endommagés ou génétiquement modifiés, ce qui complique la production d’un fœtus en bonne santé.
Améliorer les chances de concevoir
Bien que la fertilité diminue de moitié environ entre le début de la vingtaine et la fin de la trentaine, il existe plusieurs facteurs auxquels une femme peut remédier pour améliorer ses chances de tomber enceinte :
Test de résistance à l’insuline : La résistance à l’insuline ou le prédiabète est l’un des troubles de santé les plus courants chez les femmes qui ont des problèmes de fertilité. Les taux de glucose et d’insuline doivent être vérifiés. Si elle n’est pas traitée, l’hyperglycémie peut augmenter le risque de perte de grossesse précoce ou de diabète gestationnel.
Bilan de la thyroïde : Des niveaux sous-optimaux d’hormones thyroïdiennes constituent un facteur de risque important d’infertilité. Un médecin peut effectuer des analyses de sang pour mesurer les taux d’hormones thyroïdiennes et détecter les anticorps. La maladie de Hashimoto, une affection thyroïdienne auto-immune, peut rendre la conception difficile et entraîner des complications pendant la grossesse.
Déterminer s’il s’agit d’un SOPK : Des règles irrégulières, des difficultés à perdre du poids, de l’acné, une pilosité excessive sur le visage et le corps, ou des acrochordons sur le cou peuvent indiquer une affection connue sous le nom de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), qui résulte d’un déséquilibre hormonal. Les femmes atteintes du SOPK nécessitent souvent plus de temps pour concevoir et sont plus susceptibles d’avoir besoin d’un traitement de fertilité.
Adopter des habitudes de vie saines : Il est recommandé aux femmes qui souhaitent concevoir de faire régulièrement de l’exercice et de suivre un régime alimentaire sain, y compris de prendre un supplément d’acide folique. Il est préférable d’éviter de fumer, de vapoter et de consommer des niveaux élevés de caféine.
Envisager des tests génétiques : Les tests génétiques comme GrowBaby sont des outils précieux pour une planification personnalisée de la grossesse. Ces tests peuvent détecter des problèmes d’absorption des vitamines et de l’acide folique ainsi que des problèmes de méthylation, ce qui permet au médecin d’optimiser le corps pour la fertilité et une grossesse saine.
Quand faut-il consulter un spécialiste?
Décider de fonder une famille peut être excitant, mais si des mois s’écoulent sans test de grossesse positif, un sentiment d’urgence peut s’installer. Une femme de 35 ans ou moins peut attendre un an de tentatives actives de conception avant de consulter un spécialiste de la reproduction. Pour une femme de plus de 35 ans, il est conseillé de procéder à une évaluation précoce afin de répondre aux questions suivantes :
Le sperme de votre partenaire est-il la cause de votre infertilité?
Combien d’ovules avez-vous au début de votre cycle ou dans votre
réserve ovarienne?Ovulez-vous tous les mois?
Quels sont vos niveaux d’œstrogènes et de FSH (une hormone qui reflète votre âge de « fertilité »)?
Sécrétez-vous suffisamment de progestérone?
Existe-t-il des pathologies anatomiques au niveau de l’utérus et des trompes reliant l’utérus aux ovaires?
Si une femme décide d’entrer dans le monde de la fécondation in vitro, un médecin peut mesurer son hormone anti-müllérienne (AMH) afin d’évaluer ses chances de réussite avec la FIV.
Maintenir les liens et le bien-être
Essayer de concevoir un enfant peut être très stressant pour un couple. Le fait de se concentrer sur l’obtention d’une grossesse peut nuire au plaisir et à la spontanéité des rapports sexuels s’ils deviennent « cliniques ». Il est facile de se sentir trop stressée, trop gonflée et trop irritable pour s’engager dans une relation intime, en particulier lorsqu’on suit un traitement de fertilité. L’anxiété, la culpabilité et les sentiments d’inadéquation ou de ressentiment peuvent faire des ravages. Prendre soin de soi et envisager les services d’un thérapeute pour aider à traverser cette épreuve peut contribuer à préserver l’amour, l’intimité et le sentiment de complicité d’un couple.
Delaying pregnancy has steadily become the norm in Canada. In 2019, the average age of first-time mothers was 29.4, up from 22.6 in 1969. It should be noted that women over 30 experience a gradual decline in their ability to conceive, followed by a steep decline after 40.
Unlike men who create new sperm about every three months, women are born with all the eggs they will carry for the rest of their lives. As women approach their 40s, the number and quality of eggs diminishes substantially; many of those remaining are damaged or genetically mutated, thus making it more difficult to produce a healthy fetus.
Improve chances of conceiving
While fertility decreases by about half between a woman’s early 20s and late 30s, there are several factors she can address to improve her chances of getting pregnant:
Test for insulin resistance: Insulin resistance or prediabetes is among the most common health issues in women struggling with fertility. Glucose and insulin levels should be checked. If left untreated, high blood sugar can increase the risk of early pregnancy loss or gestational diabetes.
Screen the thyroid: Suboptimal levels of thyroid hormone are a big risk factor for infertility. A healthcare provider can perform blood tests to measure thyroid hormone levels and detect antibodies. Hashimoto’s disease, an autoimmune thyroid condition, can make it difficult to conceive and lead to complications during pregnancy.
Evaluate for PCOS: Irregular periods, difficulty losing weight, acne, excess facial and body hair, or skin tags on the neck might indicate a condition known as polycystic ovarian syndrome (PCOS), which results from imbalanced hormones. Women with PCOS often take longer to conceive and are more likely to require fertility treatment.
Adopt healthy lifestyle habits: Regular exercise and a healthy diet, including a folic acid supplement, are recommended for women trying to conceive. It’s best to avoid smoking, vaping, and high levels of caffeine.
Consider genetic testing: Genetic tests like GrowBaby are valuable tools for personalized pregnancy planning. These tests can detect problems with vitamin and folic acid absorption and with methylation pathways, allowing a doctor to optimize the body for fertility and healthy pregnancy.
When to see a specialist
Deciding to start a family can be exciting, but if months pass without a positive pregnancy test, a sense of urgency might set in. At 35 or younger, women can wait for a year of actively trying to conceive before consulting a reproductive specialist. Earlier evaluation is advised for anyone over 35 to answer the following questions:
Is your partner’s sperm the cause of infertility?
How many eggs do you have at the beginning of your cycle, or in your ovarian reserve?
Do you ovulate every month?
What are your estrogen and FSH (a hormone that reflects your “fertility” age) levels?
Do you secrete enough progesterone?
Are there any anatomic pathologies with your uterus and the tubes connecting the uterus to the ovaries?
Should a woman decide to enter the world of in-vitro fertilization, a doctor can measure her anti-mularian hormone (AMH) to evaluate her chances of success with IVF.
Maintain connection and well-being
Trying to conceive can put a lot of stress on a couple. Focusing on getting pregnant can take away from the pleasure and spontaneity of sex if it becomes “clinical.” It’s easy to feel too stressed, bloated, and irritable to engage in intimacy, especially while undergoing fertility treatments. Anxiety, guilt, and feelings of inadequacy or resentment can take their toll. Focusing on self-care and considering the services of a therapist to help navigate this journey can help preserve a couple’s love, intimacy and sense of togetherness.