La vérité sur les vaccins | Vax Facts

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Démystifier les mythes

Nous voulons ce qu’il y a de mieux pour nos familles. Les rapports faisant état d’épidémies occasionnelles de rougeole, de méningite, de coqueluche et d’autres maladies évitables au Canada sont préoccupants et soulèvent certaines interrogations. Pourquoi ces maladies évitables que nous pensions derrière nous sont-elles de retour?

Outre la mobilité internationale croissante, la baisse des taux de vaccination au Canada et aux États-Unis pourrait contribuer au problème. Tandis que la majorité des Canadiens croit à l’efficacité et à l’importance de la vaccination, près d’un sur deux éprouve certaines inquiétudes quant à la vaccination de ses enfants, selon une enquête de 2018 sur la confiance mondiale dans la vaccination.

L’incertitude rend les gens vulnérables à la désinformation qui est souvent répandue sur les réseaux sociaux par le mouvement anti-vaccination. Compte tenu des risques sanitaires graves que présentent certaines maladies rares aujourd’hui, la propagation de ces maladies parmi des groupes de personnes non vaccinées ne doit pas être prise à la légère. L’an dernier, l’Organisation mondiale de la santé classait l’hésitation à se faire vacciner parmi les dix principales menaces pour la santé humaine dans le monde.

Un reportage de la CBC sur les opinions des Canadiens concernant la vaccination explique comment la désinformation peut avoir des conséquences sur nos taux de vaccination. Un facteur, le parti pris par omission, joue sur nos préoccupations de sorte qu’il semble plus facile de ne pas agir afin d’éviter d’éventuelles conséquences négatives. Et lorsque la description d’une expérience de vaccination négative touche une corde sensible, elle peut peser plus que le tableau statistique de toutes les personnes qui ont bénéficié, et non souffert, de ce même vaccin. 

Les experts ont scientifiquement réfuté plusieurs mythes courants sur les vaccins. Voici quelques faits : 

  • La vaccination n’augmente pas le risque d’asthme ou d’allergies et ne provoque pas l’autisme ni le syndrome de mort subite du nourrisson, le cancer ou le diabète de type 1, les lésions cérébrales ou le syndrome de fatigue chronique. 

  • Une alimentation saine, l’allaitement maternel et, dans certains cas, le fait d’avoir déjà eu une infection, ne confère pas une immunité aussi puissante que la vaccination. 

Malgré la forte réaction contre les messages antivaccination, l’augmentation des exemptions de vaccination pour des raisons non médicales est une préoccupation croissante. Les maladies évitables peuvent se propager rapidement lorsque les taux de vaccination diminuent. C’est pourquoi l’immunité collective est si importante. 

Par exemple, en 1974, alors qu’environ 80 % des enfants japonais étaient vaccinés contre la coqueluche, l’infection a touché 393 personnes dans tout le Japon, et la maladie n’a causé aucun décès. Lorsque les taux de vaccination sont tombés à 10 % au cours des cinq années suivantes, les cas de coqueluche ont augmenté, affectant plus de 13 000 personnes et causant 41 décès. L’incidence a de nouveau chuté lorsque la vaccination de routine a été reprise. 

La rougeole est un autre exemple. Bien que la plupart des Canadiens soient vaccinés contre la rougeole, les épidémies survenues au pays et aux États-Unis ont suscité une certaine inquiétude au cours de la dernière décennie. En 2011, lorsque plus de 350 000 cas de rougeole ont été signalés dans le monde et que des épidémies se sont produites dans le Pacifique, en Asie, en Afrique et en Europe, 90 % des cas de rougeole aux États-Unis étaient associés à des cas importés d’un autre pays. Grâce à la vaccination généralisée aux États-Unis, l’immunité collective a permis d’éviter des épidémies. 

Les décisions concernant la santé et la sécurité de nos enfants doivent être basées sur des faits, et non sur la rhétorique. Si vous avez des questions, posez-les à votre médecin ou à un professionnel de la santé afin de pouvoir prendre des décisions éclairées pour le bien-être de votre famille, de votre communauté et de votre pays. 

Debunking the myths

We all want the best for our families, so naturally, reports of occasional outbreaks of measles, meningitis, whooping cough and other preventable diseases in Canada raise concern and some questions. Why the increase in several preventable illnesses that we thought were behind us? 

Along with growing international mobility, slipping vaccination rates in Canada and the U.S. may be contributing to the problem. While the majority of Canadians say they believe in vaccination’s effectiveness and importance, almost one in two have some concerns that leave them “unsure” about having their children vaccinated, according to a 2018 survey of global confidence in immunization.

Uncertainty leaves people vulnerable to misinformation, much of it spread on social media by the anti-vaccination movement. Given the serious health risks of some now rare diseases, outbreaks of these illnesses in pockets of unvaccinated people are not to be taken lightly. Just last year, the World Health Organization named vaccine hesitancy one of the top ten threats to human health around the world.

A CBC news report on Canadian views of immunization explains several ways that misinformation can take a toll on our vaccination rates. One factor, omission bias, plays on our concerns so that it seems easier not to take action in order to avoid possible negative consequences. And when one individual’s description of a negative vaccination experience touches an emotional chord, it can carry more weight than the bigger statistical picture of all the people who were helped, not harmed, by the same vaccine.

Experts have scientifically disproven many common vaccine myths. Here are some facts: 

  • Vaccination does not increase the risk of asthma or allergies, or cause autism, sudden infant death syndrome, cancer, type 1 diabetes, brain damage, or chronic fatigue syndrome.

  • Healthy diet, breast feeding, and in some cases, even having an infection previously, do not provide immunity to the same extent as up-to-date vaccinations.

There has been a healthy backlash against the anti-vax messages, but increasing use of vaccination exemptions for non-medical reasons is a growing concern. Preventable diseases can spread quickly when vaccination rates decline. This is why herd immunity is so important.

For example, in 1974, when about 80 per cent of Japanese children were vaccinated for pertussis (whooping cough), the infection occurred in 393 people in all of Japan, and there were no deaths from the disease. When vaccination rates dropped to 10 per cent over the next five years, whooping cough infections increased, to affect more than 13,000 people and cause 41 deaths. Incidence dropped again when routine vaccination was resumed.

Measles is another example. Although most Canadians are vaccinated against measles, outbreaks at home and in the U.S in the last decade are worrisome. In 2011, when more than 350,000 cases of measles were reported around the world and outbreaks occurred in the Pacific, Asia, Africa, and Europe, 90 per cent of measles cases in the U.S. were associated with cases imported from another country. Thanks to wide-spread vaccination in the U.S., herd immunity prevented small clusters of cases from becoming epidemics.

Decisions about our children’s health and safety should be based on facts, not rhetoric. If you have questions, ask your physician or a trusted health-care professional so that you can make informed decisions for the well-being of your family, community, and country. 

Vaccines411

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