Les allergies de l’été | Summer Allergies

Les allergies saisonnières nuisent aux plaisirs des mois chauds de Montréal

Pour plus de 20 % des Canadiens, le renouveau du printemps apporte le fléau des allergies saisonnières. Le temps se réchauffe, les arbres fleurissent, l’herbe pousse; le pollen se répand, les mauvaises herbes nous envahissent. Cela se traduit par un inconfort et une irritation dus à la congestion, de l’écoulement nasal, des éternuements, des yeux qui piquent et larmoient, une gorge qui gratte, pour ne citer que ces quelques symptômes courants. 

Plus qu’une simple question de désagrément, souligne le Dr Jaime Del Carpio, professeur agrégé de médecine à la division Allergie et immunologie de l’Université McGill, les allergies peuvent avoir un impact direct sur la qualité de vie. Les personnes qui en souffrent peuvent être privées d’un sommeil adéquat, ce qui nuit à la concentration et à la vigilance. Il cite des recherches menées au Royaume-Uni, où les examens universitaires se déroulent en juillet, qui révèlent une baisse des résultats des étudiants souffrant d’allergies par rapport à ceux qui n’en souffrent pas. 

« Malheureusement, à part se confiner dans des bâtiments climatisés, il n’y a aucun moyen d’éviter les allergies si on en souffre », explique le Dr Del Carpio, qui traite des patients à l’hôpital Royal Victoria et à la Clinique d’allergies Laurier. « Heureusement, il existe une variété d’options de traitement. »

De nombreux patients sont soulagés par les antihistaminiques en vente libre qui contrôlent efficacement les symptômes jusqu’à 24 heures. Les recherches n’ont pas démontré qu’une marque était objectivement plus efficace, mais les individus peuvent répondre mieux à l’une ou l’autre. Ces produits ont des principes actifs différents, mais tous agissent en bloquant les histamines, que le corps produit en réponse aux allergènes et qui sont à l’origine des symptômes. 

Tous les médicaments dits de deuxième génération sont considérés comme étant sans danger et, surtout, ils ne provoquent pas de somnolence, qui était un effet secondaire des médicaments de première génération.

Les vaporisateurs nasaux à base de stéroïdes, offerts sur ordonnance, sont une autre option. Ils traitent l’inflammation du nez, réduisant ainsi la sensibilité aux allergènes, notamment le pollen, les squames d’animaux et les acariens.

« Si ces médicaments apportent un soulagement, ils ne modifient pas la réponse immunitaire de l’organisme aux allergènes. Une fois qu’ils ne font plus effet, le patient se retrouve exactement comme avant », explique le Dr Del Carpio. « Pour traiter la physiologie du patient, il faut une thérapie de désensibilisation, qui est appliquée par injection ou par comprimé sous la supervision d’un médecin. »

Après avoir effectué un test cutané — en appliquant une petite dose d’allergène — ou un test sanguin pour déterminer la cause précise de l’allergie, un médecin formule un vaccin ciblé. Celui-ci est administré par injection hebdomadaire ou par une pilule quotidienne dissoute sous la langue. En suivant un régime de traitement pendant plusieurs mois, une personne peut espérer bénéficier d’un soulagement pendant trois ans. 

Plus préoccupantes sont les allergies aux insectes piqueurs qui peuvent déclencher une réaction systémique, ou anaphylactique, potentiellement mortelle. Les symptômes comprennent un gonflement important, des difficultés à respirer ou à avaler, des vertiges, des vomissements ou des crampes. Il est conseillé à toute personne souffrant d’une telle allergie de porter sur elle en permanence un auto-injecteur d’épinéphrine, comme l’EpiPen. Prescrit par un médecin, l’EpiPen administre un antidote dosé qui arrête la réaction.

En raison du changement climatique, les allergies saisonnières s’aggravent. « Les gaz à effet de serre et les températures plus chaudes entraînent la production de pollen en plus grande quantité et plus tôt dans l’année, ce qui se traduit par des saisons d’allergies plus sévères et plus longues », indique le Dr Del Carpio.

Les différents pollens qui produisent les allergies saisonnières sont présents dans l’atmosphère de Montréal de mars à octobre. Bien que celles-ci soient inévitables pendant les meilleurs mois de l’année, la bonne nouvelle est qu’il existe un soulagement.  

Seasonal allergies put a damper on Montreal’s warmest months

For more than 20 per cent of Canadians, the rejuvenation of spring brings the blight of seasonal allergies. The weather warms, the trees blossom, the grass sprouts; the pollen spreads, the weeds invade.  This means the discomfort and irritation of congestion, runny nose, sneezing, itchy and watery eyes, and scratchy throat, to name a few common symptoms. 

More than just an annoyance, points out Dr. Jaime Del Carpio, Associate Professor of Medicine in the Division of Allergy and Immunology at McGill University, allergies can impact our quality of life. Those who suffer may be deprived of proper sleep, which impairs concentration and alertness. He cites research from the United Kingdom, where university exams are held in July, showing diminished performance by students with allergies in comparison to those without. 

“Unfortunately, short of confining oneself to air conditioned buildings, there is no way to avoid allergies if you have them,” says Dr. Del Carpio, who treats patients at the Royal Victoria Hospital and the Clinique d’allergies Laurier. “Fortunately, there are a variety of treatment options.”

Many patients find relief from over-the-counter antihistamines that effectively control symptoms for up to 24 hours. Research has not shown one brand to be objectively more effective, but individuals may respond better to one or another. They do have different active ingredients, though all work by blocking histamines, which the body produces in response to allergens and are the source of one’s symptoms. 

All of the so-called second generation medications are considered safe. Most importantly, they don’t cause sleepiness, which was a common side effect of first generation drugs. 

Another option are intranasal steroid sprays, which are available by prescription. They treat inflammation in the nose, thereby reducing sensitivity to allergens, including pollen, pet dander, and dust mites. 

“While these medications provide relief, they do not alter the body’s immune response to allergens. Once they wear off, the patient is exactly as they were before,” says Dr. Del Carpio. “To address the patient’s physiology, you need desensitization therapy, which is applied by injection or tablet under a doctor’s supervision.” 

Upon performing a skin test — applying a small dose of allergen — or blood test to ascertain the precise cause of the allergy, a physician formulates a targeted vaccine. This is administered by weekly injection or a daily pill that is dissolved under the tongue. Following a treatment regimen over several months, a person can expect to experience as much as three years of relief. 

More concerning are allergies to stinging insects, which can trigger a life-threatening systemic, or anaphylactic, reaction. Symptoms include severe swelling, trouble breathing or swallowing, lightheadedness, and vomiting or cramping. Anyone with said allergy is advised to carry an epinephrine auto-injector, like the EpiPen, at all times. Prescribed by a doctor, an EpiPen delivers a pre-measured antidote that arrests the reaction. 

Because of climate change, seasonal allergies are growing worse. “Greenhouse gases and warmer temperatures cause pollen to be produced in higher quantities and earlier in the year, resulting in more severe and longer allergy seasons,” says Dr. Del Carpio. 

The various pollens that produce seasonal allergies are present in Montreal’s atmosphere from March to October. Though they may be unavoidable through the best months of the year, the good news is that relief is available.     

Tod Hoffman

Tod Hoffman est un professionnel de la communication chevronné et un écrivain acclamé. Il est titulaire d'un baccalauréat et d'une maîtrise en sciences politiques de l'Université McGill.

Tod Hoffman is a seasoned communications professional and a critically-acclaimed writer. He holds Bachelor and Master of Arts degrees in political science from McGill University.

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